L’histoire d’une fondation

Fondé en septembre 2009, le prieuré d’Addis-Abeba est le premier en Afrique non francophone. La population parle principalement l’amharique et l’anglais.

Comment est née notre Fondation ?

Pendant de nombreuses années, les frères venaient à Addis pour aider aux retraites et prêcher aux sœurs de Mère Theresa.
En janvier 2007, l’évêque nous a officiellement demandé de créer une fondation.
En juillet 2007, le premier camp Eagle Eye a été organisé. Les jeunes d’Awassa, qui étaient environ 70 (étudiants et jeunes professionnels), ont reçu trois sessions. Et finalement, les camps ont été reproduits en 2008 et 2009.
En septembre 2009, les premiers frères sont arrivés : Marie-Alexandre (supérieur), Jean Soro et Iovane. Puis, en 2010, le frère Andrew Mary profès simple les a rejoints.
Enfin deux autres frères, Athanase et Michael Paul, se sont joints en 2012 pour renforcer la fondation.

Raison de la fondation et la mission des frères

L’archevêque d’Addis-Abeba Berhaneyesus Souraphiel a demandé la fondation du prieuré pour:

• Donner le témoignage de la vie consacrée
• La formation des jeunes, pour lesquels deux frères seront dédiés comme aumôniers de la coordination de la jeunesse pour l’archidiocèse d’Addis-Abeba.
• Les programmes de formation de différentes communautés religieuses et instituts de vie consacrée.
• Développer un lien entre les orthodoxes et les protestants, ce qui selon le Nonce Apostolique est très important pour la formation d’un dialogue œcuménique.

L’Église catholique en Éthiopie

Les origines du christianisme en Éthiopie sont très anciennes. Elles remontent à environ 341 quand Saint Frumentius fut envoyé par le patriarche Saint Athanase pour devenir le premier évêque d’Éthiopie. Le pays est aujourd’hui majoritairement orthodoxe (47 %) avec une forte influence des communautés protestantes (15 %), la religion islamique est également croissante (34 %). L’Église catholique ne représente cependant que (0,7 %) de la population. L’archidiocèse d’Addis-Abeba est de tradition de rite oriental ; il existe divers vicariats de tradition de rite latin.

Les débuts de la Fondation

« Petit à petit, l’œuf avancera avec ses pattes ». Les frères ont mis en pratique ce proverbe éthiopien.
La première année a été consacrée à l’apprentissage de la langue, qui est très difficile, et la seconde à l’aide à la jeunesse de l’archidiocèse, mais aussi à l’aide à la population (jeunes, francophones, communautés religieuses). En outre, les personnes qui, déjà, fréquentaient notre maison pouvaient prier avec nous et suivre les différents enseignements que les frères dispensaient au prieuré.